Le spam : ennemi e-marketing numéro 1 !

Publié le par Reno

Qu'on se le dise, la réception de message indésirable dans sa boîte mail est un véritable fléau.

Perte de temps, saturation des serveurs et encombrement de la bande passante, risque de virus, mauvaise image de la publicité par e mailing...les raisons sont multiples !

Le volume est tel qu'on estime aujourd'hui qu'un mail sur trois sur la planète est un spam (pourriel en français).

Des serveurs américains et russes ont bien été récemment fermés et on a constaté des baisses significatives de l'envoi de spam...mais ces parasitent s'accomodent vite à un nouvel environnement technologique et de nouveaux serveurs ont déjà fait leur apparition.

Les spamfighter, logiciel antispam font ce qu'ils peuvent, les administrateurs de système dans les entreprises et les gouvernances numériques de nos états également, cela change peu la donne. A croire qu'il faudra s'habituer à ce fléau, inhérent au développement du web.

Les Nouvelles techno évoluent et le spam avec. On parle aujourd'hui du spam via bluetooth, sur les mobiles !

Voici ce que la CNIL en dit :

« C’est un problème à venir. Jusqu'ici rien ne le concerne dans les codes de déontologie. Or, les nouveaux panneaux électroniques de publicité urbaine seront de plus en plus équipés d'un dispositif d'envoi Bluetooth » expliquait un rapport parlementaire des députés Jean Dionis du Séjour et Corinne Erhel. Et les parlementaires de réclamer une réglementation contre ces pollutions téléphoniques.

La CNIL vient justement de se pencher sur ces techniques marketing « qui se révèlent toujours plus intrusives (…). En pratique, dès qu’une personne s’approche de ce type d’affiche, elle reçoit un message l’invitant à accepter la réception d’une publicité sur son téléphone, dès lors que la fonctionnalité Bluetooth de celui-ci est activée ». La Commission indique ainsi que « des déploiements ont été prévus dans des lieux très variés tels que le métro, la voie publique, des cafés, des discothèques et des salles de concert ».

En séance plénière, la Commission a tenu à baliser ce secteur en plein boom : d’une part, la loi « informatique et libertés » est applicable. Pour arriver à cette conclusion, la CNIL  estime que l’adresse physique de l’interface du portable (adresse « MAC ») et l’identifiant Bluetooth du téléphone portable sont des données à caractère personnel ; ensuite, le consentement préalable du détenteur du téléphone est nécessaire puisque l’envoi du message s’analyse comme « une prospection directe au moyen d’un courrier électronique ». Enfin, le seul envoi d’un message demandant à l’utilisateur s’il accepte l’établissement d’une connexion Bluetooth « n’est pas une modalité satisfaisante du recueil du consentement dans la mesure où elle intervient trop tardivement. »

Comment décrocher cet aval ? Pour la CNIL, une solution convenable serait que les personnes réellement intéressées par la réception de ce message doivent approcher de quelques centimètres leur téléphone de l’affiche afin de recevoir la publicité, « ce qui atteste de leur volonté et de leur consentement. »

 

Source : pcinpact

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